26 nov. 2011

Introduction à The Elder Scrolls V : Skyrim

 
 
Helloooo !

J'espère que vous allez bien, je ressort d'une sombre et féroce période de jeu sur Skyrim (ce qui explique le retard sur les parties du guide Dwarf Fortress) et je dois avouer que ce n'est pas encore fini, et pour cause, je suis peut-être seulement à la moitié du jeu de ma première partie après plus de 25 heures de jeu. Je me suis dit qu'une telle perle méritait un petit billet sur la tourbière, et le voilà.

Note avant de commencer : Ce billet est une pure présentation subjective. Il est clair que je suis ultra-fan des RPG, et encore plus des Elder Scrolls. Donc, oui, tous mes dires sont influencés par mes goûts, même si je sais aussi reconnaître les défauts lorsqu'ils se présentent. Si vous êtes intéressé par le jeu et souhaitez avoir une revue du jeu plus objective, allez sur un site sérieux comme jeuxvideo.com, gamekult, le wiki anglais Elder Scrolls et j'en passe.

Ha, Skyrim. Avant même d'y avoir joué, je trépignais d'impatience en me connectant constamment sur le site de suivi de colis pour voir s'il était bien acheminé. Lorsque j'ai récupéré le paquet, je ne tenais plus en place. Il faut dire qu'il est la suite des célèbres Oblivion, Morrowind et Daggerfall, monstres sacrés des jeux RPG sur PC. Forcément, avec toutes les previews qui avaient étaient faites sur le jeu, ça promettait d'envoyer du pâté. Et bien, amis mortels, pari relevé !



Par où commencer ? Par le gameplay en lui-même peut-être, c'est le plus important. Pour les adeptes des épisodes précédents, le principe de base ne change pas. Vous êtes un élu, échappez à un destin funeste et vous retrouvez balancé dans la nature à moitié nu, chargé d'une mission dont dépend le sort du monde. Attention, je ne dit pas que le scénario n'est qu'un prétexte au jeu. En tout cas, bien que le jeu soit plus réaliste et dans un sens un peu moins souple qu'Oblivion, c'est toujours un joyeux bac à sable où vous pouvez faire mumuse avec la physique, les sorts et les interactions avec les PNJ pendant des heures.

Le système de level scaling est toujours présent et convaincant : les monstres, les objets et même certaines quêtes s'adaptent à votre niveau pour que le jeu reste un challenge. Une seule différence : certains gros monstres ont un niveau "minimum" et seront tout simplement trop forts pour les personnages de faible niveau. Ça fait tout bizarre quand vous rencontrez votre premier géant au niveau 5.

Au niveau du leveling, système a été simplifié, et alors que certains crient au scandale, je m'en réjouis. Le processus de gain de niveau d'Oblivion impliquant les talents majeurs et mineurs était une bonne idée mais à cause des bonus spécifiques à certaines compétences, quelque soit sa classe, il n'y avait pas moyen d'avoir un personnage viable sans le coacher à mort en montant les compétences tout seul dans un ordre précis. Bon, après, peut-être que j'ai fait n'importe quoi il y a quelques années, puisque la plupart des gens s'en sortent très bien sans avoir à faire de power leveling. Mais revenons à Skyrim.

Ici, un gain de niveau dans n'importe quelle compétence fait progresser votre barre de niveau. Que vous soyez guerrier, mage ou voleur, l'enchantement ou les armes à deux mains vous ferons monter. Lorsque vous gagnez un niveau, vous devez attribuer un bonus de +10 à une des trois barres d'énergie de votre personnage : santé, magie ou vigueur. Évidemment, un mage se concentrera sur le mana, tandis qu'un guerrier augmentera rapidement sa santé. La nouveauté, c'est qu'à chaque niveau, vous gagnez également un atout à distribuer. Un atout permet de débloquer un bonus dans une compétence particulière, du genre "+20% aux dégâts d'armes à une main" ou "serrures de niveau apprenti plus faciles à crocheter". Étant donné que le niveau maximum est de 50, vous pourrez monter toutes vos compétences à 100 si vous le souhaitez, mais vous ne pourrez pas débloquer tous les atouts de toutes les compétences. Même si vous avez moins de chances de vous tromper que dans Oblivion, vous pourrez quand même rater un personnage en vous diversifiant trop et en ne vous spécialisant pas dans deux ou trois domaines. Il faut dire que les derniers atouts de chaque branches sont très puissants, et font une grosse différence en jeu !



Tout ça donne une réelle impression de gain en puissance. Vous frappez plus fort, vous lancez plus de sorts, et bien d'autres. Si vous êtes à la traîne, ou au contraire, trop puissant par rapport aux monstres, vous pouvez jouer de la barre de difficulté pour rendre le jeu plus intéressant (oui, n'ayez pas honte de l'utiliser, car comme un anonyme avisé dirait sur le wiki anglais, cette barre n'est pas faite pour rendre le jeu plus facile mais pour l'adapter à la progression de votre personnage). Néanmoins, j'ai lu que pas mal de gens trouvaient, à partir d'un certain niveau (35-40 généralement) le jeu trop facile, même avec une difficulté maximale. Je ne peux que vous dire : testez par vous même, je n'en suis pas encore là. Je sais que Bethesda a affirmé être à l'écoute des joueurs pour l'élaboration des prochains patchs et DLC, peut-être réagiront-ils.

La carte est énorme. Certains la comparent à celle d'Oblivion en terme de taille. Mon impression est que, par les paysages divers et bien réalisés, et des lieux judicieusement placés, elle est bien plus agréable à parcourir et paraît bien plus spacieuse que sa grande sœur. Chaque partie de Bordeciel a son caractère, chaque donjon, chaque camp, chaque ville a son atmosphère et son histoire. Les plus grognons vous diront "c'est toujours la même, des petits mobs, une énigme à deux francs et un gros boss avec un coffre à la fin, le tout avec des couloirs copy-pasta-bolognaise en veux-tu en voilà". Je ne peux qu'exécuter un facepalm de désespoir et vous laisser tester le jeu pour vous forger votre propre avis.



Tout ça donne, comme vous l'aurez remarqué par ma honteuse absence, une durée de vie monstrueuse, avec une centaine de lieux à explorer, de nombreuses factions différentes et des quêtes secondaires de partout. Rien n'est rébarbatif, certaines sont très prenantes et beaucoup ont des effets visibles sur vos relations avec les gens ou les lieux que vous visitez. Comme je vous le disais, plus de 20 heures de jeu, je suis niveau 32 sans avoir touché à la quête principale. La jouabilité souffre un peu du fait que votre personnage peut être au final assez polyvalent, mais le style de jeu selon que vous êtes orienté guerrier, mage ou voleur est réellement différent.

Pour en finir avec le gameplay, l'interface. Beaucoup sur le web ont pourri cet aspect du jeu, notamment au niveau de l'inventaire. Certes, si vous avec un guerrier avec 400 de vigueur et que vous ramassez toute la camelote que vous trouvez, le système de classement en liste peut devenir problématique. Mais franchement, ce n'est pas un problème majeur non plus, et il ne ruine pas l'expérience de jeu. Enfin, pas pour moi en tout cas. La seule chose qui a tendance à m'agacer, c'est la sélection des dialogues lors des discussions avec les PNJ. L'option choisie est celle en surbrillance, et parfois, le manque de sensibilité de la ligne fait que vous ratez lamentablement votre clic et que vous énoncez la ligne du dessus, autrement dit, pas ce que vous vouliez dire, et ça a parfois des conséquences dramatiques. Vous n'avez plus qu'à pousser la touche F9. Sinon, en jeu, cette interface se veut très discrète avec seulement la boussole, les trois barres d'énergies et occasionnellement de fines barres de charges d'âmes si vos armes sont enchantées. L'immersion est optimisée !



Au niveau graphique : ça en jette. Oui, il y a toujours ces petits défauts hérités d'Oblivion et de Fallout, du clipping disgracieux et des paysage lunaires au loin si vous ne montez pas la visibilité. Mais je ne crache pas dans la soupe. Les personnages ont un réel caractère et sont bien plus beaux que dans l'Elder Scrolls précédent (je suis fan de la refonte des argoniens), les animations sont très sympathique même si elles s'enchaînent parfois un peu bizarrement du fait que le jeu est très libre. Paradoxalement, vous ramerez moins dehors que dans les intérieurs, surtout quand ils s'agit de donjons abandonnés où les effets de lumière et de brume sont exploités à fond. Petite astuce si vous avez un PC moyen : les améliorations graphiques du niveau "élevé" à "maximum" sont assez minimes, mais elles dévoreront vos fps d'une façon alarmante. Si comme moi vous aimez avoir un jeu parfaitement fluide, restez sur élevé, vous ne serez pas déçu.

Vous aimez vous prendre pour un magicien mystique ou un guerrier en armure de plates ? Vous adoreriez trancher des trolls en hurlant dans votre barbe fournie ? Sauver un royaume et taillader du dragon ? Vous n'avez pas peur de perdre votre travail et votre vie sociale ? Alors Skyrim est pour vous ! Certes, encore un peu cher pour l'instant, mais addictif, intelligent et accessible. Je n'ai fait que survoler lejeu sans parler de pleins de détails croustillants (en fait, en me relisant, j'ai plutôt l'impression d'avoir fait une grosse comparaison avec Oblivion, pas une présentation) et j'espère bien avoir enfoncé le clou si vous hésitiez encore à vous offrir cette perle pour Noël. Oh, et j'oubliais, thème grandiose du jeu .

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Pareil, fan des Elder Scrolls…
Moi je ne vois que deux défauts au jeu:
1) Faut quand même une sacrée bécane pour le faire tourner correctement. Avec un PC de 4 ans, ça marche à la rigueur en fenêtré, et tout au minimum…
2) L’interface est quelquefois embrouillée.

Dragor a dit…

D'abord Dwarf Fortress et maintenant Skyrim...
Ce blog a atteint un nouveau niveau d'epicness !


Sinon, je suis tout à fait d'accord, c'est vraiment un bon jeu, et mis à part l'interface console, Skyrim n'a que très peu de défauts.
De toute façon, il suffira d'attendre les prochains patchs/dlc/mods (quand le Creation Kit sortira) et le jeu sera parfaitement parfait.

Amokrane a dit…

Ben j'étais une fan des précédents aussi, mais Skyrim me déçoit un peu finalement.

Les dialogues tous doublés c'est bien (enfin perso je fais pas la différence) mais ça réduit les possibilités et finalement les interactions avec les PNJ sont hyper limitées.

J'ai croisé très peu de quêtes qui te demandaient pas d'aller bêtement dans le donjon x ramener l'objet y en tuant le gros monstre z.

Les combats avec les dragons sont trop faciles, même s'ils sont top visuellement.

Le côté bac à sable et liberté dans tes déplacements, comme pour les précédents, empêche tes actions d'impacter réellement sur le monde, je n'ai pas ressenti de différence contrairement à toi Flore dans l'attitude des PNJ de telle ville après avoir fini de grosses quêtes liées à cet endroit par exemple.

Mais ça reste un bac à sable très cool, hyper beau, j'aime beaucoup le nouveau système de levelling avec les perks et j'y ai passé une quarantaine d'heures sur un seul perso, ce qui signifie que j'ai encore de longues heures à passer dessus ! Et je ne désespère pas que les ajouts par patch et DLC relancent l'intérêt également !

Nabellaleen a dit…

Ca m'inquiète un peu, car je le vois sans cesse comparé à Oblivion qui a, pour moi, été le pire des épisodes Elder Scroll !

Est-il donc plus proche d'Oblivion que de Morrowind ? Ce dernier avait pourtant un sensationnel attrait via le nombre de mods hallucinant qui permettaient de "combler" l'espace parfois très ... "vide & vaste" entre deux villes :)
Oblivion ça restait toujours très ... vide :/

Anonyme a dit…

jeu complêtement fou! mais c'est vrai, passé un certain niveau, ça devient vraiment trop facile. mais rendu niveau 81 comme moi (niveau max) le personnage est comme un demi-dieu, et tout est possible sans craindre rien.